La tempête, c'est bien, derrière la fenêtre.
Depuis hier soir, le week-end est doux. Dehors c'est la tempête, et pourtant on est des fous, on sort.
J'imprime la confirmation de l'hôtel, le château, et j'espère que tout sera merveilleux; encore plus beau que la brochure. J'ai pris des jupes courtes et des gros gros gros collants, des bottes pour se promener et des bottines pour le soir, j'ai pris les bonnes adresses, les monuments à visiter, les horaires; j'ai glissé les bougies dans mon sac, et d'autres petites choses pour faire de cette suite luxueuse un petit nid romantique.
J'ai fait mes bagages en tâchant de ne rien oublier, c'est pas facile. Je relie la liste, je raye, et puis je souris. Tout ira bien, forcément. Les couleurs de l'automne s'échappent peu à peu pour laisser place à l'hiver, et les grands magasins affichent déjà Noël, trop tôt.
Quand je fais mes comptes et que je pèse mes rêves d'avenir, je me dis que vraiment, il faudrait jouer au L*to. Etre à l'abri du besoin pour toujours, posséder une maison, partir, probablement. Etre en adéquation, enfin.Par cette après-midi de tempête, Milie me manque. Chut. Comme d'habitude.
Ecrit par Kyrah, le Jeudi 11 Novembre 2010, 19:23 dans la rubrique "Actualités".