Et les giboulées de mars,
--> elles sont passées où ?
Depuis 16h10 hier, je suis en week-end, et il n'y a rien de mieux que les semaines de trois jours et les week-end de cinq jours pour me rendre légère, légère...
C'est doux, tout va bien, je vais bien. J'ai fait mes ultimes analyses, les tant attendues, et voilà. Prochain rendez-vous dans trois mois, puis dans six mois, puis dans un an, puis dans cinq ans, et puis; plus jamais (?).
Pour la première fois depuis un an, je me sens en pleine santé, pleine de force. Je suis gonflée à bloc, de l'énergie pure, de la bonne énergie, simplement.
La colère s'est échappée un soir, tu sais, quand je t'ai dit que j'en avais tellement en moi, tu étais sur le canapé, et tu as dit que tu étais là pour que je l'évacue. La nuit suivante, peuplée de cauchemars comme d'habitude, elle est partie. J'ai mal de l'absence de Milie, elle n'était pas là pour mes 24 ans, elle ne sera plus jamais là. Mes enfants auront une autre marraine, et à mon mariage, je devrais me débrouiller, seule. Alors ce n'est pas juste, mais il faut bien faire avec, et surtout, ce n'est pas de la faute des autres. Les vivants qui m'entourent n'y peuvent rien, voilà.
Elle m'a quittée cette colère, et je me sens légère. Un peu vide parfois, mais un vide salutaire.
Hier soir donc, le poids du travail envolé de mes épaules, je suis allée finir de me combler de cadeaux d'anniversaire, avec la carte fn*c reçue pour l'occasion; et je suis repartie avec Malzieu, et puis d'autres qui étaient sur ma route, avec un joli titre et/ou une jolie couverture. Et puis il a cédé à mon caprice d'avoir Musso ce soir là, tout de suite maintenant, alors on a été dans un autre magasin, à peine mes pieds posés dans sa voiture. J'adore qu'il cède à mes envies de cette manière, si douce.
Et puis j'ai été me blottir dans ses bras, si fort que j'ai disparu. Ces instants où je me sens plus proche de lui que jamais sont extrêmement précieux; alors voilà.
Mars touche à sa fin, sans aucune giboulées, et moi, j'aime les giboulées et les gens qui courent se mettre à l'abri, et rester sous la pluie, être trempée et puis embrasser mon amoureux, dégoulinant.
Et le mieux, c'est que ces cinq jours sont entièrement pour moi; je n'ai rien d'obligatoire à faire.
Elle est pas belle la vie ?
Ecrit par Kyrah, le Jeudi 31 Mars 2011, 19:38 dans la rubrique "Actualités".