Juste. Wahou.

Hier soir, j'parlais avec LB dans le train. On se textotait à vrai dire, et j'lui ai dit que j'arrivais presque chez moi. A la sortie du train, il était là. Et sa C3. Et des courses pour le dîner. Et une rose rouge magnifique. Et un macaron au chocolat de chez Paul, parce que c'est ma pâtisserie préférée.

Et j'vous raconte même pas le sourire immense qui a refusé de me quitter, parce que vous l'imaginez. Alors j'l'ai laissé cuisiné, avec forcément l'appréhension, disons que c'était ma semaine BN framboise, environ trois par jour, je suis l'équilibre incarné. Mais nan, il m'a servie selon mon appétit, presque rien, un presque rien délicieux que j'ai mangé sans me forcée, puis le macaron, le tiers du macaron à vrai dire, mais putain, le meilleur tiers de macaron que j'aie mangé, parce que. Puis le laisser installer ma freebox télé, matter ses fesses parce qu'il est à quatre pattes sous mon meuble, commenter évidemment, sinon c'est pas drôle. Rire parce qu'on est. Parce qu'on est quoi?

Regarder Greek, et commencer à m'endormir dans ses bras, on a même pas parlé de la nuit, j'aimerais qu'il reste, mais j'vais pas lui en parler, ce serait bizarre, nan? Finir l'épisode complètement défoncée de sommeil, les yeux dans le vague, comme il ne m'avait encore jamais vue. Il découvre donc que c'est possible, que j'peux avoir besoin de dormir, et que s'il caresse la base de mes cheveux, au dessus de la nuque, je ronronne en m'endormant. J'le vois sourire, j'le vois me porter pour pas qu'on dorme sur le canapé, et j'me souviens me blottir contre lui et m'endormir.

Puis, les cauchemars, violents. Ses bras autour de moi, très protecteurs, ses mots, que je ne retiens pas mais auxquels je réponds. Il me dira le lendemain qu'il est désolé, qu'il m'a écouté parler et qu'il m'a posé des questions, parce que j'avais l'air plus calme comme ça. J'me souviens juste qu'après les cauchemars, il y a eu deux rêves, puis mon réveil. Une nuit de presque 3h. La prochaine nuit dans ses bras, avec moitié moins de cauchemars?
La prochaine nuit dans ses bras, elle sera probablement préméditée.

Putain, j'ai aucune idée d'où on va, j'ai même pas le cran de définir ce qu'on est.

_{Mais ce matin, quand un jeune homme m'a abordée dans le métro, je n'ai pas dit "non désolée, je ne suis pas intéressée", j'ai dit "c'est gentil mais j'ai déjà un copain". Et c'est sorti tout seul.}

Ecrit par Kyrah, le Mardi 23 Février 2010, 21:00 dans la rubrique "Actualités".