Post-it bis
Et voilà. Fondre en larmes, des sanglots énormes et incontrôlés, juste au creux de son cou. Et crier, crier que j'suis en colère, que c'est pas juste, que j'donnerais la vie d'autres personnes pour la sienne, et me fâcher, fort, et ses mots doux et ses bras, ses caresses apaisantes, putain ce que ça fait du bien, mais mes larmes ne cessent de rouler, j'ai oublié comment ça fait du bien, ça soulage et ça fait mal au crâne, et j'aurais tendance à m'écrouler, épuisée. Et puis, une heure plus tard, sans crier gare, on partage un moment pâtisserie, on rit, on parle du futur, et j'me souviens qu'elle ne sera pas dans notre futur.
Malgré tous nos plans, malgré tout le bonheur. Et à nouveau, les larmes roulent. Et j'ai la sensation que c'est sans fin, l'infinie tristesse, l'infinie colère. Et au travers mes larmes, j'peux juste articuler. Que.
C'est pas juste...
Ecrit par Kyrah, le Samedi 26 Juin 2010, 23:15 dans la rubrique "Actualités".