Je n'aime pas quand par erreur, je perds mes posts.
J'avais écris que. Tant pis. C'était mercredi après-midi, et je n'ai pas recommencé, je déteste recommencer.
Je bouillonne.
Je vis, je vole, je fais pire que courir. Je vole, j'ai oublié la sensation du sol sous mes pieds, et surtout, surtout, ne jamais m'arrêter. Je rentre en quelques passages éclairs, des gros calins à mon chat, une douche, mais déjà je repars, parfois le passage dure une nuit, mais déjà je repose ma guitare, j'enfile un jean, une veste à LB, la rouge qu'il aime tant sur moi, dans laquelle je flotte, c'est pratique pour voler, je suis à l'aise, et puis je remonte le son dans mes oreilles, et hop! un RER qui me fera traverser Paris, m'y arrêter parfois; ou alors ma voiture, si la nuit est trop avancée; et puis les livres que je dévore sans indigestion, les mots qui courent sous mes yeux, créent les scènes dans ma tête, et je ris, j'ai les larmes aux yeux, c'est beau, ça m'emplit d'une joie qui ne m'appartient pas; mais surtout, ne t'arrête pas, tu ne sais pas ce qui t'attrapera, alors je vole un peu plus haut, je cris parfois, je hurle même, c'est la faute à Goldman, il m'emmène au bout de ses rêves, alors pourquoi je n'irais pas au bout des miens, allez danse danse viens avec moi, et partons vite, si tu veux bien, dès le jour... je suis à bout de souffle, mais c'est pas grave, un mugg de café, un saladier, et on repart, allez viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au dessus des gens... j'ai des tablatures et des accords plein les yeux, la voix cassée, les yeux.
Et je bouillonne, à gros bouillon, bouillon comme la potion magique de Georges Bouillon (je crois, je suis même quasi-sûre de pouvoir raconter l'intégralité de cette histoire de tête, je l'ai trop écouté, quoique. Ce n'est jamais trop.)
Il vaudrait mieux ne pas être là, quand le bouillon dépassera la marmite.
Enfin, moi j'dis ça...
Ecrit par Kyrah, le Vendredi 28 Mai 2010, 18:53 dans la rubrique "Actualités".