Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Easy as a kiss we'll find an answer ...

Page principale

Where is my mind?

--> Parce que c'est la musique qui passe.

J'ai envie de raconter.

Là, on est en week-end de rêve, qui a commencé par de l'escalade et qui se fini en urgence, la même journée, chez la sœur de LB, parce que sa petite dernière, 6mois, a vomit 8 fois en 2h. Alors, sans inquiétude malgré tout, on a redébouler à toute ber zingue, pour garder les deux grands. Pour la soirée, la nuit, peut-être le matin, l'école. Et la soirée macdo, avec tonton et tata, c'est un peu la fête, même si leur petite sœur est aux urgences.

J'raconterais la foire du trône quand on y sera retourné, probablement la semaine prochaine. Le premier passage était magique, ma première grande roue, et puis le manège qui a duré trois fois le temps normal parce qu'on hurlait pire que fort, la barbe à papa, les rires partagés, nos mains serrées drôlement fort. Son cri, en haut de l'ascenseur qui chute libre : "Je t'aime Cécile, je t'aime, je t'aime, je t'aime!!!!!"; et putain, même avant une chute libre, je peux rougir, et même en hurlant, il m'émeut. Et si on mourrait là? J'm'en fous, on mourrait main dans la main, et je serais heureuse.

Il y a tellement de petits bonheurs à raconter que je ne sais pas comment commencer. Comment tout dire, comment ne rien oublier, chaque détail de sa peau contre la mienne, chaque baiser, chaque fois que ses bras m'entourent dans son sommeil, chaque fois que je me réveille en souriant, parce qu'il est là, simplement là. Et avoir son bras sur mon épaule, qui me serre comme si j'étais une toute petite chose sous sa protection, quand il m'appelle, peu importe comment, avec sa voix douce  et ses yeux brillants, je sais que je suis à ma place. Jamais aucun regard n'a tout effacé comme le sien.

Et si les cinq dernières années n'ont servies qu'à vivre ça, alors ui, ça valait le coup. Même si je déteste m'être trompée si longtemps.

Hier soir, avant de dormir, on a eu le genre de discussion ultra sérieuses dont j'ai envie de me souvenir. Le genre de truc qui commence à l'eau de rose, qui colle le sourire niais type sur mes joues et puis. Qui évolue. En "son seul regret". J'ai le cœur qui bat vite, je me demande s'il aurait aimé connaître plus de filles avant, je sais pas moi, une centaine de relations sexuelles, des trucs de folies. L'attente des quelques secondes pour qu'il formule sa phrase me paraît interminable.
Il n'a qu'un vrai regret. Ne pas avoir trouvé la voie qui lui plaisait avant de me rencontrer, pour avoir une situation financière qui nous permette de nous installer; sans que je paie tout. Parce que "tu sais, ça me trotte en tête, je me sens prêt.".
Et autre chose, qui m'a beaucoup plus étonnée. Excusez moi, je partage mon intimité de l'oreiller, je le cite mot à mot tant que ma mémoire est juste, mais après tout, ici, ça reste mon oasis...
Il n'aurait pas de problème à se priver de liberté avec moi. Parce qu'il ne voit pas ce qu'il y a de déplaisant à passer tous les jours non-stop avec moi. Les jours, les soirées, les nuits.
Le pire, c'est qu'il le pense.

Et quant à ma liberté? Il aime mes ailes, mon sourire, mon indépendance. Et ma dépendance. A ses  bras, ses lèvres, son amour, son humour, ses grosses vestes, notre complicité.

J'ai un copain fou de moi. Qui sait me le dire simplement, extraordinairement, me le faire ressentir jusqu'aux bout des orteils. Qui fait voler les milliards de papillons dans mon ventre. Qui me dit "tu es belle..." en m'embrassant dans le cou au réveil. Et qui me regarde frissonner avec un plaisir visible.
Le mieux dans l'histoire, c'est la sensation de plénitude qui m'envahit. Qui ne me quitte plus jamais. Depuis déjà un bon moment.

J'oublie même d'avoir peur.



J'ai l'impression que mes mots partent un peu dans n'importe quel sens. Mes doigts courent trop vite, mes pensées s'emmêlent. je vis très vite, on vit très vite. La vitesse idéale. Quoique ses trois années de fac me paraissent déjà interminables. Drôle d'idée, de vouloir vivre avec moi, quand j'y pense.



Ecrit par Kyrah, le Jeudi 6 Mai 2010, 21:59 dans la rubrique "Actualités".

Repondre a cet article

J'ai écris