Titre non-évocateur
*Fiou.*
Cette semaine est passée à une vitesse inégalée. Genre j'pourrais parler du lundi, j'ai écrit sur papier tellement j'm'ennuyais à la matinée de présentation qui s'est éternisée. Il faut que je recopie, que je transfère une note écrite sur mon téléphone il y a une autre éternité, et puis que je poste tout ça chronologiquement. Que je prenne le temps de raconter le week-end dernier avant d'oublier des détails si. So cute.
Et j'aurais envie d'écrire mercredi. D'écrire l'attente et les kilomètres parcourus autour de gare de Lyon. De décrire les gens, leurs manies observables en un clin d'oeil. J'aurais envie d'écrire l'hésitation jusqu'à la dernière seconde, quand cette camionnette me cachait encore. Et que j'ai choisi de rester sur le trottoir, au numéro 22. J'voudrais mettre des mots sur tout ça parce qu'alors ce serait rationnel et rassurant, alors tout redeviendrait normal, je comprendrais le pourquoi du comment, pourquoi j'ai irrésistiblement besoin d'y être, de savoir, de comprendre, de faire se dévoiler. D'entrer dans. Pourquoi c'est pas juste comme d'habitude, une petite pointe de curiosité pour l'hyper-sensibilité inhabituelle qui le caractérise. Pourquoi j'ai la sensation de pouvoir faire tout ce que je veux, mais j'veux pas tester. J'veux juste. Etre là. Il me semble que c'est important. Non. Je sais que c'est important.
J'voudrais décrire mercredi, mais j'peux pas. Alors. Le silence est d'or. Et j'ai déjà beaucoup parlé.
Ecrit par Kyrah, le Vendredi 5 Mars 2010, 23:59 dans la rubrique "Actualités".